s'est tout d'abord réjoui d'être auditionné par la commission d'enquête, estimant que cela témoignait d'une volonté nouvelle de traiter le problème de l'immigration clandestine par un dialogue entre la France et les pays d'origine, et non plus par le biais de décisions unilatérales.
Il a ensuite indiqué que la Guadeloupe, la Guyane et la France métropolitaine accueillaient, selon lui, un nombre excessif d'Haïtiens et qu'il convenait donc de mieux maîtriser les flux migratoires. Il a appelé de ses voeux la mise en place d'une coopération étroite entre son pays et les départements français des Antilles.
a évoqué les démarches diplomatiques engagées, à ce jour, en vue de renforcer les relations entre la France et Haïti. Il a souligné que M. Michel Barnier s'était rendu à Haïti, lorsqu'il était ministre des affaires étrangères, et qu'il était accompagné par des élus des départements français des Antilles. Mme Brigitte Girardin, ministre de la coopération, a également visité Haïti en compagnie de députés représentant les départements antillais. Il a ajouté qu'il s'était lui-même rendu en mission à la Guadeloupe, du 21 au 24 décembre 2005, afin d'étudier les possibilités de coopération avec ce département d'outre-mer.
a rappelé qu'un nouveau Gouvernement serait nommé à Haïti, une fois le processus électoral achevé, et il a souhaité que la nouvelle équipe dispose, dès sa prise de fonction, de tous les éléments lui permettant de traiter le problème de l'immigration clandestine.
Il a enfin estimé que les Haïtiens présents sur le territoire français étaient généralement bien accueillis par la population, mais que la situation risquait de se dégrader si des solutions n'étaient pas apportées au problème de l'immigration clandestine.