a observé que cette obligation ne permettrait de comptabiliser que les entrées sur le territoire français, non les sorties, et mis en garde contre les risques de doubles comptes. A titre d'exemple, il a évoqué le risque qu'un ressortissant d'un Etat de l'Union européenne revenant en France après y avoir séjourné quelques années et effectuant une nouvelle déclaration ne soit comptabilisé deux fois.
Il a indiqué que l'Insee avait proposé d'utiliser le recensement annuel de la population pour évaluer le stock des ressortissants d'Etats européens résidant en France et avoir une estimation des flux d'entrées et de sorties, ces flux étant moins volatils que ceux des ressortissants d'autres Etats en raison, notamment, de l'absence de demandeurs d'asile. Il a également évoqué la possibilité de recourir à des sondages pour procéder à de telles évaluations.