Mais si notre collègue Jean-Paul Lecoq a soutenu cette disposition, c’est parce qu’elle constituait, selon lui, une réponse pragmatique à un problème réel et concret.
Je partage la moitié de ce jugement. Il y a effectivement un problème grave s’agissant de l’entrée des jeunes concernés en formation et en apprentissage. Mais même si la réponse est « pragmatique », elle ne nous semble pas adaptée.
D’ailleurs, nous avions demandé des garanties au Gouvernement sur l’accompagnement de ces jeunes pour qu’ils puissent véritablement trouver une entreprise. Comment pouvons-nous être certains qu’ils trouveront un employeur après deux mois de recherches ? C’est en ce sens que les députés communistes ont voté en faveur de votre amendement, monsieur le secrétaire d’État.
Mais comme nous n’avons toujours pas obtenu de réponses à nos demandes de garanties, cette fois, nous voterons contre.