a dit comprendre que les autorités politiques veuillent prendre toutes les précautions nécessaires pour protéger les populations. En Allemagne, le ministre de la santé a dû démissionner à la suite de l'affaire de l'ESB. Il faut cependant se garder de l'hystérie véhiculée par les scientifiques et par la presse. Le courage politique dont a fait preuve la ministre polonaise de la santé, qui est elle-même médecin, est exemplaire. Le risque, en cédant à l'alarmisme, est de décrédibiliser les politiques de santé publique. Il faut mettre un terme à cette série d'alertes infondées. Comme l'a souligné récemment un article du British Medical Journal, voilà trois fois que l'on suscite des peurs infondées. Si un jour, il se passait vraiment quelque chose de grave, les gens risqueraient de ne pas le croire.