a jugé qu'il serait très utile de conduire des analyses sociologiques approfondies sur cette question, notamment pour connaître l'impact de cet échec sur les campagnes ultérieures de vaccination contre la grippe saisonnière.
Pour sa part, il pense profondément que l'argument d'altruisme -qui aurait consisté à dire qu'il faut se faire vacciner pour bloquer la diffusion du virus- n'a pas été mis en avant suffisamment tôt. Un tel langage, simple et compréhensible par le grand public, n'a pas été tenu. Le message diffusé était plutôt de se protéger. Quand les Français se sont aperçus que la grippe n'était pas dangereuse, ils ne se sont pas fait vacciner.