a indiqué que le doute sur le nombre de personnes qui pourraient être vaccinées avait été intégré dans la rémunération de l'exploitation des coupons. La solution retenue dans le marché a donc été de prévoir une tranche ferme et une tranche variable. Ceci a permis à la caisse de ne payer que pour les six millions de coupons effectivement utilisés.
Afin de permettre l'exploitation des données, une autorisation spécifique a été demandée à la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) et un décret pris par le Gouvernement dans des délais brefs. Par ailleurs, la sécurité des données a été renforcée, notamment sur l'internet dans le courant de l'automne.
La CNAMTS a par ailleurs participé aux comités de pilotage départementaux mis en place par les préfets. Elle a également édité les coupons de vaccination pour les publics prioritaires ou sensibles ne figurant pas dans ses bases comme les personnes en situation irrégulière ou les femmes enceintes dont la maternité n'était pas connue au moment de l'extraction des listes. Les caisses primaires ont ainsi édité près de 250 000 coupons. Enfin, la CNAMTS a répondu à plus de 400 000 demandes d'information téléphoniques et mobilisé près de 800 de ses personnels pour participer à la campagne de vaccination.