faisant observer que l'auteur de cette évaluation, entendu par la commission d'enquête, avait nié avoir conseillé Mme Roselyne Bachelot-Narquin, M. Marc Gentilini a précisé qu'il n'avait désigné personne mais que la ministre, il fallait l'espérer, avait des conseillers. Au même moment, la directrice générale de l'OMS décidait de passer à la phase 6 de la déclaration de la pandémie, ce qui, a jugé M. Marc Gentilini, était « de la folie ». Il s'est félicité, à cet égard, que le Gouvernement français et la ministre de la santé aient fait preuve de bon sens en ne passant pas à la phase 6.
On peut en effet comprendre, avec la mise en avant de l'impératif du principe de précaution et les pressions de l'OMS, que les politiques aient pu être déstabilisés, et amenés à prendre des décisions extrêmes.