a dit ne pouvoir apprécier si le virus était, ou non, arrivé trop tôt. Une chose est sûre cependant : il aurait préféré, en tant que citoyen, qu'il n'arrive pas du tout. Quand les premiers cas de grippe A(H1N1)v ont été identifiés, la première réaction du Leem a été de s'interroger sur les conséquences sanitaires de l'émergence de ce nouveau virus et, ensuite, de se préparer pour répondre aux attentes des pouvoirs publics, à savoir fournir le plus rapidement possible un vaccin tout en continuant à assurer l'approvisionnement des autres médicaments. L'industrie pharmaceutique s'est alors heurtée à plusieurs incertitudes : quelle dose d'antigène est nécessaire ? Combien d'injections doivent être réalisées ? Quelle sera l'intensité de la pandémie ? Au mois de juin, l'ensemble de ces questions étaient encore sans réponse.