a estimé que les travaux de la commission d'enquête pourraient être l'occasion de mettre en évidence que la question de l'immigration n'était pas une question du passé, mais une question d'avenir et qu'elle exigeait un investissement de l'administration. Rappelant qu'en 1997 il avait constaté que les responsables des services des étrangers dans les préfectures n'étaient jamais réunis par le ministère de l'intérieur, il a indiqué que des progrès étaient sans doute encore nécessaires dans la coordination de leur action, qui pourrait être opérée d'abord au niveau régional, et il a insisté sur le fait qu'il y avait un moment où la solution des problèmes ne relevait plus de la modification des textes, mais de la bonne gestion et de la bonne organisation des services.
Il a indiqué qu'il avait proposé en 1997, compte tenu de la très grande technicité requise par la gestion de l'immigration, de valoriser la carrière des agents qui en sont chargés, indiquant que l'on pourrait envisager la création d'un corps interministériel intervenant dans toutes les administrations - consulats, préfectures, services départementaux - compétentes en matière d'entrée et de séjour des étrangers, sachant que l'on a besoin de disposer de personnels de qualité et expérimentés pour bien gérer des procédures très compliquées.