a observé que la venue en France, dans le cadre de la liberté de circulation, de ressortissants des nouveaux pays membres de l'Union européenne qui n'ont pas le droit d'y travailler se traduisait par un développement de l'emploi illégal, notamment dans le bâtiment ou les services. Il a ajouté qu'outre cet inconvénient, la fermeture du marché du travail légal à ces nationaux, y compris d'ailleurs aux titulaires de diplômes français, nuisait beaucoup à l'image de la France dans l'est de l'Europe. Il a rappelé qu'il avait évoqué l'attractivité du travail clandestin à propos du travail saisonnier et a indiqué qu'en 1997 il avait proposé d'autoriser les étudiants étrangers à travailler à mi-temps. Il lui avait en effet paru préférable que certains emplois saisonniers dans la restauration ou l'hôtellerie soient occupés par des étudiants en situation régulière, qui de toute façon ne resteraient pas toute leur vie dans ces emplois, plutôt que par des travailleurs en situation irrégulière.