Monsieur le ministre, je suis heureuse de vous entendre dire que les excédents de l’Agirc-Arrco sont liés à des sacrifices qui ont été consentis par les salariés du secteur privé de notre pays !
À partir de la génération de 1957, ces salariés ont accepté une réduction de 10 % de leurs pensions de retraite complémentaires pour renflouer les caisses de l’Agirc-Arrco.
Cependant, la génération qui arrive, celle qui devrait prendre sa retraite, se trouve dans l’obligation de travailler deux à trois ans de plus. Vous affirmez que c’est grâce à cela que les comptes de l’Agirc-Arrco vont s’améliorer encore et qu’il faudrait donc mettre cette génération à contribution pour combler le déficit du régime général.
Bref, dans ce pays, ce sont les salariés qui font tous les sacrifices : ils doivent travailler plus longtemps et perçoivent des retraites moins élevées !