Sans être trop long sur ce vaste sujet, nous allons aborder, dans la suite de la discussion, la conférence de financement que la commission a souhaité introduire dans le texte.
Je n'aurais pas nécessairement formulé les choses ainsi, mais je comprends la demande de visibilité qui est ainsi exprimée au regard du financement des Serm. Celle-ci est légitime, car si ce financement a vocation à être conjoint, il est tout à fait normal que l'État et les collectivités indiquent ce qu'ils sont prêts à mettre sur la table.
Ce sujet ne doit pas donner lieu à polémique, pas plus que celui du financement de l'exploitation de cette offre de transport, dont nous espérons tous qu'elle prospérera. Or nous avons pu observer que c'est précisément ce qui a manqué dans la préparation du Grand Paris Express.
Je n'ai aucun tabou, et nous aurons effectivement l'occasion d'en débattre dans le cadre du projet de loi de finances.
Toutefois, comme je l'ai indiqué récemment dans votre belle région, monsieur le sénateur, lors du congrès de l'Association des régions de France qui s'est tenu il y a quelques semaines dans votre belle région, à Saint-Malo, je suis d'ores et déjà disponible pour débattre du financement des investissements dans les Serm et de leur exploitation.
Nos discussions avec l'autorité organisatrice en région Île-de-France ont montré que, en y consacrant suffisamment de temps, nous étions capables de construire des solutions adaptées à chaque niveau de collectivité.
L'article introduit par la commission sur le financement des Serm est un appel à ce travail que nous mènerons conjointement dans les mois qui viennent.