Dans la lettre de mission à l'Inspection générale des finances et à l'Inspection générale du développement durable que j'ai évoquée, et que je puis transmettre aux parlementaires, j'ai explicitement demandé à ces administrations un parangonnage européen et international.
Néanmoins, je ne voudrais pas laisser croire que l'exemple italien est un idéal type : après avoir longtemps sous-investi dans son réseau ferroviaire, l'Italie a réinvesti à la faveur de deux plans de relance. Notre réseau, qui connaît bien des difficultés, n'a pas beaucoup à envier au réseau italien.
Certes, le système de réforme des péages est allé de pair avec l'ouverture à la concurrence, ce qui a permis de multiplier les offres. Il faut le dire : l'Italie a été beaucoup plus précoce dans l'ouverture de ses lignes nationales et de ses lignes à grande vitesse.
Tout sera examiné. J'ai même mentionné explicitement nos voisins allemands et italiens, pour ne prendre que ces deux exemples, dans la lettre de mission que j'ai cosignée avec Bruno Le Maire.
Pour ces raisons, je suis défavorable à cet amendement.