Cet article prévoit d'intégrer des représentants des entreprises au sein du conseil d'administration d'Île-de-France Mobilités.
Or les entreprises ne sont déjà pas totalement privées de voix, puisqu'en plus d'avoir apparemment suffisamment d'influence pour empêcher régulièrement la hausse du versement mobilité elles sont en partie représentées par l'intermédiaire de la chambre de commerce et d'industrie Paris Île-de-France.
Nous voyons cependant un aspect positif à cette participation.
En effet, les entreprises sont elles aussi victimes de la mauvaise gestion du réseau par Île-de-France Mobilités, puisqu'elles subissent les multiples retards de leurs salariés. Nous espérons ainsi qu'elles demanderont elles aussi des investissements sur le réseau.
Notre amendement ne porte toutefois pas sur cette question : il vise à tenir compte de la bonne représentation des entreprises et, plus exactement, des chefs d'entreprise, pour rehausser la participation de leurs salariés.
Dès lors que deux représentants des chefs d'entreprise siègent déjà au conseil d'administration d'Île-de-France Mobilités, nous proposons d'y intégrer un représentant des trois principales organisations représentatives des salariés.
Selon l'Insee, les salariés qui prennent les transports en commun pour se rendre à leur travail et en revenir représentent 44 % de l'ensemble des Franciliens. Ils ont donc eux aussi besoin d'être écoutés et entendus sur leur quotidien de salarié–usager des transports aux côtés des chefs d'entreprise.