Cet amendement vise à remplacer le qualificatif « métropolitains », trop restrictif, par les mots « de mobilités ». Il faut le comprendre comme une preuve de notre enthousiasme pour la logique fondée sur les mobilités du quotidien.
La proposition de loi a été améliorée par la commission en conjuguant intermodalité et multimodalité, essentiellement sur des bases ferroviaires et routières. Cette modification permettrait d’améliorer l’acceptabilité des Serm. Quand le SER métropolitain peut s’entendre comme une accentuation de la fracture territoriale, le SER « de mobilités » s’intègre dans une généralisation du concept de densification. Il s’agit là de désigner une mobilité accessible à toutes les strates de l’urbain, là où la demande de transport est importante.
Quatre ans après la crise des gilets jaunes, et alors que sont mises en place les zones à faibles émissions mobilité dans les principaux pôles urbains du pays, ce qui complique la circulation des habitants des périphéries, il est plus que jamais temps d’accélérer le déploiement de toutes les solutions alternatives à la voiture individuelle, émettrice de GES et de particules fines, sans pour autant renforcer le fait métropolitain qui est d’ores et déjà perçu comme excluant.