Monsieur le ministre, il ne s’agit pas de contraindre, mais ne nous mentons pas : le cas des deux métropoles de Lyon et Saint- Étienne, situées à moins de 100 kilomètres l’une de l’autre, est d’autant plus particulier en matière de transports que la ligne qui les relie est la plus utilisée au quotidien, hors Île-de-France.
Je n’entre pas dans les détails, mais il s’agit d’une ligne historique, soumise à des contraintes, notamment géographiques, liées à la proximité d’une rivière et à son encaissement au fond de la vallée du Gier. Elle connaît de nombreux retards, qui s’expliquent le plus souvent par l’obligation de desserte et de régularité pour les TGV passant par la gare de Lyon-Part-Dieu. Néanmoins, elle assure le transport de milliers d’usagers, qui l’utilisent pour 80 % d’entre eux pour aller travailler ou se former, de manière régulière et quotidienne.
L’intelligence, c’est formidable. L’intelligence innée et spontanée de l’ensemble des élus qui se fédèrent pour avancer à l’échelle d’un même territoire, c’est le projet idéal qui existe partout, y compris chez nous. Toutefois, en l’occurrence, la réalité et le pragmatisme nous invitent non pas à contraindre, mais à nous assurer qu’il y aura un travail conjoint et une volonté commune au lieu d’attendre que chacun s’entende pour trouver une réponse.
Nous avons un défi à relever, y compris en matière d’aménagement du territoire. Comme je le disais, c’est la ligne la plus fréquentée quotidiennement, hors Île-de-France.