Des études de solutions à vitesse intermédiaire sont aujourd’hui déjà conduites, comme c’est le cas pour le projet de ligne nouvelle Paris-Normandie. À cet égard, imposer la réalisation de telles études dans la loi ne paraît pas nécessaire.
En outre, le mécanisme de financement des Serm proposé par les auteurs de ces deux amendements est inopérant : d’éventuelles économies effectuées en optant pour une version d’un projet plutôt que pour une autre ne constituent nullement un gain financier réellement disponible et susceptible d’être investi dans les projets de Serm.
En revanche, annexer le programme annuel d’investissements de SNCF Réseau à son contrat de performance, comme le prévoit le texte de la commission, devrait permettre de répondre à la préoccupation ayant présidé à la rédaction de ces deux amendements, à savoir soutenir les investissements en faveur des Serm et des petites lignes.
Telles sont les raisons pour lesquelles l’avis de la commission est défavorable sur ces deux amendements.