Il s’agit de demander non pas un nouveau rapport, mais des précisions.
Depuis le début de nos débats, nous avons discuté à plusieurs reprises de l’adaptation du tarif des péages, des ressources nécessaires aux gestionnaires d’infrastructures et des contributions de l’État. On le voit bien, ces questions sont étroitement liées.
Comme vous l’avez souligné voilà quelques instants, monsieur le ministre, au travers de l’exemple italien, une baisse des péages peut avoir un effet positif sur la fréquentation, mais la subvention qui est alors supportée par l’État devient très importante – en l’espèce, de l’ordre de 60 % du coût de fonctionnement.
Toutes les données doivent donc être prises en compte, non seulement celles qui concernent la tarification des péages, mais aussi celles qui concernent la hausse de la fréquentation et son incidence, par exemple, sur le résultat de SNCF Voyageurs.
Ces informations sont essentielles pour disposer de l’évaluation la plus fine des meilleures ressources disponibles pour le financement de projets que nous appelons tous de nos vœux.