C'est en ce sens que j'ai fait diligenter au cours de cette année près de 3 500 contrôles de clubs sportifs, parmi lesquels 27, soit 0, 8 %, ont donné lieu au repérage de signaux faibles de séparatisme.
C'est toujours 0, 8 % de trop, et il faut en effet prévenir les risques là où ils se trouvent. D'où le plan d'action que j'ai mis en œuvre de manière résolue : 117 référents pour la prévention de la radicalisation déployés dans les services déconcentrés du ministère des sports, des référents citoyenneté mobilisés dans les fédérations, 6 000 contrôles programmés dans les clubs sportifs et un processus de conventionnement lancé entre onze fédérations et le comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation.
Le tout s'assortit de moyens supplémentaires consacrés à ces sujets : 20 effectifs de plus en 2023, et 36 en 2024.
Pour ce qui est du port du voile, j'ai salué la décision du Conseil d'État de valider l'article des statuts de la Fédération française de football indiquant que le port du voile pouvait être interdit en compétition pendant le temps et sur les lieux des matchs. J'ai conforté ce régime dans les statuts de la Fédération française de basket-ball, et j'ai fait connaître à chacune des fédérations que dans l'exercice autonome de leur pouvoir réglementaire elles avaient la faculté d'ajuster leurs statuts pour coller à ces dispositions.