Nous partageons à l’évidence les mêmes objectifs : protéger les Français et lutter contre l’inflation qu’ils subissent, et permettre aux fournisseurs et aux distributeurs d’aboutir à des négociations commerciales qui bénéficient à tous et, bien sûr au premier chef, aux consommateurs.
Force est de constater que ces objectifs ne sont pas atteints par le texte. Les modifications qui lui ont été apportées ne fournissent pas non plus de solutions concrètes. Le calendrier des négociations paraît complexe à tenir pour la fin de l’année.
Ce projet de loi est évidemment un texte d’urgence, dont il nous est difficile de mesurer les effets, qu’ils soient positifs ou non.
Encore une fois, je pense que nous devrions nous appuyer dans ce genre de dossier sur l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, organisme qui doit pouvoir nous guider et orienter les acteurs en présence.
Parce que le groupe Les Indépendants reste perplexe à son égard, il s’abstiendra sur ce projet de loi.