Ces amendements identiques visent à renforcer le pouvoir de contrainte des directeurs généraux d’ARS via la subordination de la délivrance d’autorisations d’activités de soins à l’effectivité de la participation à la permanence des soins.
Je comprends la préoccupation de nos collègues, qui répond par ailleurs à une recommandation de la Cour des comptes dans son rapport publié ce mois-ci sur le partage des charges entre secteur public et secteur privé. En effet, la Cour appelle à « des exigences de participation à la permanence des soins » plus strictes en contrepartie des autorisations.
Cependant, au-delà de l’intention affichée, je suis assez réservée concernant l’apport réel de ces amendements identiques. Le droit existant permet d’ores et déjà d’assortir l’autorisation de conditions, notamment liées à l’exercice de la permanence des soins. Il ne me semble pas certain que les modifications proposées, qui font courir un risque de crispations, soient de nature à réellement accroître les pouvoirs des ARS.
La commission demande le retrait de ces amendements identiques ; à défaut, l’avis sera défavorable.