Intervention de Anne SOUYRIS

Réunion du 25 octobre 2023 à 15h00
Amélioration de l'accès aux soins par l'engagement territorial des professionnels — Article 5 ter

Photo de Anne SOUYRISAnne SOUYRIS :

La formation, même si nous en parlons beaucoup cet après-midi, est la grande absente de la proposition de loi, et c’est bien dommage !

Nous ne pourrons jamais résoudre les problèmes d’accès aux soins sans placer au cœur de nos efforts la question du nombre de soignants et de soignantes. Même si ces derniers sont – M. Jomier l’a indiqué – de plus en plus nombreux, il en manque ! Les doyens de médecine déclarent ne pas disposer pas des financements nécessaires pour former plus d’étudiants susceptibles d’exercer dans les années à venir. Les besoins sont pourtant considérables.

Par cet amendement, nous vous proposons de renforcer la place qu’occupent les besoins des territoires dans la définition des capacités d’accueil dans les études de médecine, de pharmacie, d’odontologie et de maïeutique.

Nous appelons aussi le Gouvernement à construire un accès facilité aux études de santé, en sortant, par exemple, ces études de Parcoursup.

Il est vrai que beaucoup d’étudiants en santé quittent le parcours de formation : tantôt à la fin de leurs études, tantôt en cours d’études, tantôt au tout début de leur formation, parfois après quelques mois. On doit donc s’interroger sur la manière dont ils rentrent dans cette formation, et donc sur Parcoursup.

Cet amendement vise donc à inscrire, à l’article L. 631-1 du code de l’éducation, l’objectif d’une « répartition optimale des futurs professionnels de santé sur le territoire au regard des besoins de santé », ainsi que celui de réduction des inégalités territoriales et sociales d’accès aux soins.

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