Mon cher collègue, je n’ai fait que vous faire part du sentiment des internes. La rédaction que vous proposez de rétablir est claire : il est indiqué que les zones sous-denses sont « systématiquement les premières à être pourvues ».
Je le rappelle, les modalités d’organisation de la quatrième année de troisième cycle de médecine que nous avons votées prévoient déjà que les stages seront en priorité effectués dans les territoires sous-denses.
Je ne voudrais pas que l’on se méprenne sur mes propos : nos territoires ont tous des atouts, et ils savent d’ailleurs communiquer pour les mettre en avant, afin de donner envie à tous les professionnels, et pas seulement aux médecins, de s’y installer. Toutefois, l’article, tel qu’il était rédigé, revenait sur la rédaction de la proposition de loi de Bruno Retailleau, que nous avions adoptée, et sur la loi de financement de la sécurité sociale pour 2023.
Prévoir, comme c’est le cas actuellement, que les stages doivent être en priorité effectués en zones sous-denses me semble équilibré. En revanche, prévoir que les premiers du classement y sont systématiquement envoyés me paraît un peu exagéré. Il ne faudrait pas que ce que nous votons se révèle contre-productif.