Intervention de Michel Bonnus

Réunion du 25 octobre 2023 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Radicalisation dans le sport

Photo de Michel BonnusMichel Bonnus :

Ma question s’adresse à Mme la ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques.

Madame la ministre, dans cette période très troublée, l’équipe de France de rugby nous a donné de la joie, elle nous a rendus fiers, parce qu’elle avait du cœur et parce qu’elle avait envie de bien faire, sur le terrain et en dehors.

Le sport n’a pas son pareil pour véhiculer des valeurs fortes, nobles, celles de l’effort, du travail, du respect, du collectif et de la solidarité. Le sport n’a pas son pareil pour cadrer des enfants, des adolescents, et en faire des adultes responsables, des citoyens attachés aux valeurs de la République. Nous ne remercierons jamais assez les éducateurs et les bénévoles de leur travail. Et je me réjouis que le Président de la République ait annoncé que le sport serait « grande cause nationale » en 2024.

Le sport est un facteur d’émancipation et de liberté, j’en suis intimement convaincu… du moins en théorie. Car le sport, à l’image de notre société, est attaqué ! Pis, il est un des milieux privilégiés de déstabilisation de notre République et de promotion du séparatisme.

Prière dans les vestiaires, port du voile sur les terrains, refus de la mixité, discours prosélyte antirépublicain, les attaques séparatistes se multiplient insidieusement, mais de plus en plus souvent ouvertement, au sein de nos structures sportives. Sénat, Assemblée nationale, chercheurs et sociologues, éducateurs, tous établissent ce constat accablant : la République perd du terrain dans le sport.

Les islamistes ne s’en cachent plus, d’ailleurs : les clubs de sport sont leur principale source de recrutement et d’embrigadement.

Il y a quelques semaines, 69 clubs de basket ont conjointement réclamé la fin de l’interdiction du port du voile en compétition. Un comble !

M. Gabriel Attal, ministre de l’éducation nationale, a fait preuve de fermeté et n’a pas tremblé en interdisant l’abaya dans nos écoles.

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