Je comprends évidemment l’intention des auteurs de cet amendement, qui vise à répondre à certaines situations dans lesquelles un territoire sous-doté est éloigné de l’université de rattachement et, en conséquence, ne parvient pas à attirer les étudiants.
Toutefois, une telle modification bouleverserait profondément les modalités d’affectation des stages et soulèverait des difficultés opérationnelles : les stages sont aujourd’hui répartis, au début du troisième cycle, par ancienneté et selon le rang de classement ; ils le sont, en fin d’internat, par appariement des classements établis par les étudiants et par les maîtres de stage. Ces modalités de répartition sont difficilement envisageables à l’échelon national.
Des dérogations sont d’ores et déjà possibles, permettant aux étudiants de réaliser des stages hors de leur région de rattachement. Peut-être est-ce plutôt cet outil qu’il faudrait simplifier ; Mme la ministre nous donnera peut-être des informations à cet égard.
La commission demande donc le retrait de cet amendement ; à défaut, elle émettra un avis défavorable.