Intervention de Bruno Belin

Réunion du 25 octobre 2023 à 15h00
Amélioration de l'accès aux soins par l'engagement territorial des professionnels — Après l'article 5 quater

Photo de Bruno BelinBruno Belin :

J’ai cosigné cet amendement, parce que c’est un véritable enjeu pour les territoires.

On a beaucoup parlé depuis le début de nos débats de la fin du numerus clausus. Mais celui-ci a été remplacé, chacun le sait, par un numerus apertus qui crée de grandes disparités entre les territoires, parce que les universités n’ont ni les mêmes moyens ni le même nombre de places et d’enseignants.

Vous aurez ainsi toujours plus de difficultés à Dijon ou à Clermont-Ferrand que dans les universités parisiennes ou dans celles d’autres grandes métropoles.

Hier, nous avancions des solutions en termes de contrainte ou d’incitation, mais le vrai enjeu pour l’université, c’est d’ouvrir les vannes ! Même si on imposait une contrainte pour les étudiants, elle ne s’appliquerait qu’à ceux qui entrent en première année à partir de maintenant ; nous en verrions donc les résultats en 2033 ou 2034 !

Il faut ouvrir les vannes des universités ; c’est le meilleur moyen pour avoir demain des médecins. Et il faut un rééquilibrage territorial. De ce point de vue, le numerus apertus n’est pas une bonne idée. Il vaudrait mieux donner des moyens suffisants à toutes les universités, à commencer par celles de province et des territoires les plus ruraux.

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