Monsieur Savoldelli, je comprends tout à fait le sens de votre intervention.
Vous insistez à juste titre sur l'interprétariat. Il n'est pas question d'avoir recours aux Guda déconcentrés si ceux-ci ne sont pas en mesure d'assurer la traduction pour une personne locutrice de telle ou telle langue, que ce soit à Lille, à Marseille, à Rennes ou à Bordeaux ; il y va de l'égal accès au service public. Ce travail d'interprétation peut être mené partout en France : c'est déjà le cas pour les auditions qu'effectuent les policiers et les gendarmes. Il y a évidemment des interprètes qui exercent en province, même pour certaines langues de l'Afghanistan. Mais, si nécessaire – c'est ce que permet le présent texte et c'est ce que précisera son appareil réglementaire –, la traduction de telle ou telle langue rare sera assurée en Île-de-France.
De plus – madame la rapporteure l'a dit in petto –, le délai préalable à l'entretien est inchangé. Je le souligne pour la clarté de nos débats, notamment à l'intention du Conseil constitutionnel.
Vous avez parfaitement raison de souligner la grande diversité des récits…