Je ne veux pas allonger inutilement nos débats, mais je pense que ce que vivent nos compatriotes mahorais mérite que nous nous y attardions. Il faut entendre le cri du cœur de M. le sénateur.
Dans les derniers mois, comme vous le savez, le nombre de kwassa-kwassa a beaucoup diminué. Cette baisse a été obtenue grâce à la présence des militaires de la Légion étrangère ; je remercie le ministre des armées de les avoir mis à contribution. Cette baisse a aussi été permise par les moyens technologiques que nous avons développés. Elle est également liée aux meilleures relations que nous avons avec les Comores, dont je remercie le gouvernement, autour de la question des laissez-passer consulaires et des visas, précédemment évoquée. La baisse a enfin été obtenue par l'opération Wuambushu.
Il n'empêche – nous sommes d'accord, monsieur le sénateur – que les difficultés demeurent énormes. Mais la réponse est non pas une ouverture à la libre circulation vers la métropole, mais une réforme constitutionnelle. Elle nous permettra d'adapter le droit du sol et du sang à Mayotte.