Il s’agit d’étudier la possibilité de mettre en place un visa francophone. C’est un sujet sur lequel un certain nombre d’entre nous ont travaillé depuis longtemps. La francophonie est une force considérable pour notre pays, pour le développement économique, pour les échanges. Je pense à tous ceux qui, dans les pays de la francophonie, circulent en permanence. Je pense aux chefs d’entreprise, à leurs salariés, aux étudiants, aux chercheurs. Il faut le savoir, 88 pays sont concernés dans le monde, ce qui est considérable. Il est important, à mon sens, de simplifier les déplacements de ces personnes francophones.
J’ai conscience que notre proposition n’est pas vraiment dans l’esprit du texte sur lequel nous travaillons aujourd’hui, mais c’est le support législatif que nous attendions depuis un certain temps pour pouvoir présenter cette possibilité.
Je sais bien que la commission n’aime pas beaucoup les rapports. Je ne sais pas si le ministre les aime. Mais, sur ce sujet de la francophonie, qui est très complexe et qui a des implications tant nationales qu’internationales, je pense que nous avons besoin d’un travail préalable. C’est la raison pour laquelle nous sollicitons ce rapport.
Ce soir, nous parlons beaucoup de l’obligation de parler français pour s’intégrer dans notre pays. Beaucoup de gens à travers le monde ont déjà fait l’effort d’apprendre notre langue. Nous en avons besoin pour le développement et le rayonnement de la France. Donnons un signal positif au monde en disant que tous ceux qui parlent notre langue pourront circuler plus facilement pour venir dans notre pays.