À l'instar de mon collègue, je remercie la rapporteure générale et le président de la commission des affaires sociales, ainsi que l'ensemble des sénatrices et sénateurs de la qualité de nos débats.
Comme l'a rappelé M. Cazenave, nous n'avons pas été d'accord sur tout ; nous avons même parfois eu de réels désaccords.
Mais nous nous rejoignons tous sur un point : il nous faut doter notre pays d'un budget de la sécurité sociale. Oui, monsieur Jomier, nous devons bel et bien maintenir notre système solidaire de sécurité sociale, qui est notre bien commun !
Ce budget est un budget de responsabilité : 8 milliards d'euros de plus par rapport à l'exercice précédent – plus de 50 milliards d'euros supplémentaires, au total, depuis 2017 – pour accompagner la refondation de notre système de santé et financer les nécessaires mesures d'attractivité.
Il tourne autour d'axes importants, qui tous convergent vers la modernisation du fonctionnement de notre système de santé. La réforme de la T2A ne revient pas à jouer avec l'hôpital, comme j'ai cru l'entendre dire : il s'agit bien de prendre en compte la nécessité de faire évoluer la tarification et, avec elle, notre système de santé lui-même.
Les délégations de tâches sont loin de se réduire à deux : depuis deux ans, vingt délégations ont été votées. Reste à les mettre en œuvre.
Notre ambition est par ailleurs d'assurer la réussite du virage de la prévention. Je rappelle à ce propos que les préservatifs sont bel et bien un outil de prévention.
Contre les pénuries de médicaments, nous actionnons de nouveaux leviers. Sur la lutte contre la fraude, le Gouvernement a entendu le message. Contre les « rendez-vous lapins », nous agissons. Sur tous ces sujets, mesdames, messieurs les sénateurs, nous nous rejoignons.
Je me réjouis aussi de l'avancée que représente l'expérimentation d'une prise en charge de l'activité physique adaptée pour les patients atteints d'un cancer.
Il s'agit au final d'un PLFSS réaliste, ambitieux et soutenable.
Nous prenons acte du fait qu'il est voté par le Sénat sans Ondam. Or, je tiens à le rappeler, l'Ondam est un outil indispensable du budget de la sécurité sociale.