Monsieur le sénateur, je veux d’abord redire que les communes bénéficient de ressources extrêmement dynamiques : +8, 9 % de janvier à novembre 2023, et nous n’avons pas terminé l’année.
Pourquoi ? En raison du dynamisme de la taxe foncière. Quand on revalorise les bases de 7 %, on connaît une dynamique qui est plus forte que l’inflation, ce qui permet aux communes d’absorber l’augmentation des charges, qui elles-mêmes sont tirées par l’inflation.
Certes, la revalorisation du point d’indice est une charge. Mais elle vient aussi, d’une certaine manière, compenser l’inflation pour les agents publics territoriaux eux-mêmes…
On ne doit donc pas lire l’évolution de la situation financière des collectivités comme parfois on le fait, c’est-à-dire en regardant uniquement le volet charges. Tout cela est un équilibre entre des recettes et des charges. Et, je le redis, les recettes sont très dynamiques.