Cet amendement a d’abord pour vocation à rassurer le Gouvernement. Il fait suite à une réflexion, lors d’une audition, de notre collègue Stéphane Piednoir, qui s’inquiétait de la possibilité de prolonger de trois à six mois la durée de séjour dans les centres de l’Épide de jeunes ayant obtenu un stage ou emploi et qui n’auraient pas d’hébergement.
Nous souhaitons donc préciser que ce renouvellement de trois mois supplémentaires se ferait dans la limite des places disponibles. Je rappelle qu’il doit y avoir à peu près entre 5 % et 10 % des places qui le sont.
À ce sujet, on peut remarquer que des progrès ont été apportés. Au début, les jeunes qui étaient dans les centres de l’Épide n’étaient pas hébergés le week-end. Certains d’entre eux retournaient donc dormir dans la rue, pour réintégrer leur centre le lundi. Dorénavant, ils peuvent rester le week-end. Avec ce texte, modifié par notre amendement, ils pourront rester trois mois supplémentaires s’ils n’ont pas d’hébergement. C’est une nécessité, si nous voulons que ces jeunes réussissent leur parcours.