Je veux revenir sur certains des propos qui ont été tenus.
Monsieur le rapporteur spécial, vous parlez de 160 millions d'euros. Monsieur le ministre, vous nous faites part de votre humanité, avant d'y adjoindre un long « mais ». Mais comment comparer 160 millions d'euros avec des enfants qui dorment dehors aujourd'hui ?
Vous nous dites qu'il faut rénover le système dans sa globalité. D'accord ! Rénovons-le ! Faisons une loi pour le rénover.
En attendant, que fait-on maintenant pour les enfants qui sont dans la rue, à Paris, à Lyon ou à Tours ?
Vous nous avez parlé des efforts du Gouvernement, des 203 000 places d'hébergement d'urgence disponibles en 2024. Ces efforts, nous les reconnaissons ! Mais maintenant, que fait-on de plus ?
On le voit, les chiffres augmentent de mois en mois. Vous nous parlez de 42 % de personnes qui restent en hébergement d'urgence durant trois ans. Nous vous parlons de 42 % d'enfants en plus dans la rue entre août et octobre !
À un moment donné, il faut répondre à l'urgence. Vous l'avez fait sur d'autres sujets. Faisons-le sur celui-ci !