Intervention de Raymonde Poncet Monge

Réunion du 1er décembre 2023 à 19h00
Loi de finances pour 2024 — État b

Photo de Raymonde Poncet MongeRaymonde Poncet Monge :

Je défends cet amendement déposé par mon collègue Paulu Santu Parigi.

Le plan de transformation et d'investissement pour la Corse (PTIC) doit prendre la suite du programme exceptionnel d'investissement (PEI) ; il s'agit de crédits fléchés pour aider la Corse à surmonter les handicaps naturels que constituent son relief et son insularité, ainsi qu'à résorber son déficit en équipements et services collectifs.

Dans le cadre de ce nouveau plan, le montant des crédits alloués par l'État est censé être maintenu au même niveau que celui prévu précédemment dans le PEI, soit 500 millions d'euros pour la période 2022-2027. Un niveau d'engagement financier équivalent à celui du PEI est également maintenu pendant cinq ans, avec un taux maximal de 80 %.

Toutefois, de nombreuses inquiétudes persistent quant à l'engagement réel de l'État dans le cadre du PTIC. Certains éléments laissent penser que le niveau d'intervention de l'État sera plus faible que prévu.

À terme, les élus craignent une révision en profondeur de la programmation pluriannuelle d'investissement et l'abandon pur et simple de dossiers essentiels pour la Corse.

Cet amendement d'appel vise donc, monsieur le ministre, à rappeler au Gouvernement les engagements qu'il a pris dans le cadre du PTIC, et à s'assurer que le niveau d'intervention de l'État correspond bien aux taux fixés dans la déclaration d'intention signée entre la communauté d'agglomération de Bastia (CAB), la ville de Bastia et l'État.

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