On se demande toujours pourquoi on trouve toutes ces actions à caractère environnemental au sein de la mission « Cohésion des territoires ». C'est sans doute parce qu'il s'agit d'actions « sparadraps », que l'on ne sait pas trop où placer ; c'est vrai pour le chlordécone, pour la qualité de l'eau et pour les algues vertes en Bretagne. J'ai moi-même été rapporteur pour avis sur la politique des territoires, voilà quelques années, à mes débuts au Sénat. J'avais alors étudié le problème des algues vertes ; nous y sommes toujours…
Les mesures engagées ont donc fait la preuve de leur inefficacité, elles sont sous-dimensionnées – d'où ces deux amendements visant à augmenter les crédits afférents, afin d'étendre le périmètre d'intervention –, mais, ne nous leurrons pas, cela ne se jouera pas à quelques millions d'euros. L'enjeu est en réalité la refonte en profondeur du système agricole et agroalimentaire breton ; sans cela, nous ne nous débarrasserons pas des algues vertes, nous le savons tous.
Il est toutefois nécessaire d'étendre le nombre de bassins sur lesquels on intervient. C'est pourquoi nous défendons cet amendement.