Cette procédure ne vaut que dans l'hypothèse où la décision relative à la future adhésion d'un État est déjà prise.
Pour l'anecdote, j'ai assisté à de nombreuses situations surréalistes lors de Conseils des ministres des affaires étrangères consacrés à un élargissement : très souvent, l'élargissement à proprement parler n'était même pas débattu parce que les ministres présents n'osaient pas s'y opposer de peur que leur prise de position n'entraîne de mauvaises relations futures avec les pays candidats à l'adhésion.