Je trouve que le titre de votre rapport constitue tout un programme. On comprend la difficulté de la tâche à laquelle vous vous êtes attelés.
Vous avez rappelé les trois objectifs que vous vous étiez imposés dans cet exercice pour faire un certain nombre de recommandations, parfois relativement techniques : accroître la capacité d'action, préparer les institutions à l'élargissement, renforcer l'État de droit et la légitimité démocratique.
Sur ce dernier point, il convient de rappeler que l'Europe est constituée d'États membres qui comptent des citoyens et souligner l'importance de leur représentation au sein de nos institutions européennes.. Cela rejoint la réflexion du président Rapin lorsqu'il se pose la question de savoir quelle place vous octroyez aux Parlements nationaux dans votre rapport. Comment nous, parlementaires, représentant nos concitoyens, pouvons-nous participer à la démocratie à l'échelle européenne, notamment par ces temps un peu troubles que nous traversons ?
Mme Schwarzer, vous évoquez la création d'un office de la transparence et de la probité. Vous dites même qu'il serait bon qu'on le transforme en une institution européenne. Ne pensez-vous pas que si les Parlements nationaux pouvaient être mieux entendus et avoir plus de place dans le jeu européen dans son ensemble, cela pourrait sans doute résoudre un certain nombre de questions ? N'oublions pas que ce sont les contribuables européens qui, d'une certaine manière, financent nos actions européennes.
Nous sommes à la veille d'élections importantes, et nos concitoyens vont à nouveau nous interroger sur l'Europe, sans toujours comprendre t en quoi l'Union européenne est présente dans leur quotidien.