S'agissant des pays en conflit et de notre politique d'élargissement, vous avez évoqué particulièrement le cas de l'Arménie. L'Ukraine, la Moldavie et la Géorgie ont depuis des années renforcé les liens avec l'Union européenne, avec par exemple la fin des visas pour l'Ukraine, les traités de partenariat qui incluent des liens économiques plus étroits et l'intégration dans des politiques partielles.
Parmi les six pays du Partenariat oriental qui étaient, au début, sur un pied d'égalité, l'Arménie, l'Azerbaïdjan et la Biélorussie n'ont pas choisi d'avancer comme les trois premiers que je viens d'évoquer. La Géorgie va très probablement devenir officiellement candidate à l'adhésion.
La porte n'est pas fermée pour l'Arménie, mais les choix stratégiques du gouvernement en place et ses liens avec la Russie, pour l'instant, n'ont pas placé le pays en position de demander le statut de candidat.