La filière pêche subit de nombreuses contraintes depuis plusieurs années, avec le Brexit, la guerre en Ukraine, le covid, les quotas, et d'une manière plus générale, la mise en oeuvre d'une réglementation que l'on peut qualifier de très lourde, pour les petits marins pêcheurs, soumis aux mêmes normes que les grands bateaux qui embarquent parfois plus de 70 marins.
Le Président de la République insiste souvent sur notre souveraineté alimentaire. On peut se féliciter que vous ayez annoncé, à la suite des mobilisations, la prorogation de l'aide au carburant, du 15 octobre au 4 décembre 2023. En revanche, on ne peut que déplorer que les pêcheurs soient suspendus à de telles décisions du gouvernement qui prolongent cette aide de quinze jours ou d'un mois, deux mois, voire trois mois, compte tenu des difficultés de leur métier. Étudiez-vous des solutions à beaucoup plus long terme ? Avez-vous réfléchi notamment à créer une taxe flottante qui pourrait limiter la hausse des prix à la pompe ?