… et de libéralisme sans entrave à l’extérieur !
Pour retrouver de la croissance, il faut moins d’impôts et de normes pour développer nos industries, réduites de moitié depuis les années 1970, et moins d’accords de libre-échange, comme celui entre l’Union européenne et le Mercosur, actuellement en cours de négociation, ou celui entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande, qui soumettent nos paysans face à une concurrence déloyale.
Aujourd’hui, les impôts de production s’élèvent à plus de 100 milliards d’euros, soit quatre fois plus qu’en Allemagne. Pour répondre à cela, votre gouvernement, qui survit grâce à sa perfusion permanente de 49.3, a daigné supprimer la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, et pour cause ! Cette baisse d’impôts viendra grever non pas son train de vie, mais le budget des collectivités territoriales, déjà exsangue. C’est tout bonnement irresponsable !
Il n’y a plus d’État stratège, plus d’investissement stratégique, malgré un haut-commissariat au plan, pas de réindustrialisation viable, pas de plan d’infrastructures.
L’État doit se réformer pour parvenir à un libéralisme national : libérer à l’intérieur et protéger à l’extérieur.
Emmanuel Macron avait promis « 60 milliards d’économies par an » en 2017 ; il a aggravé la dette de 700 milliards d’euros. Édouard Philippe a parlé d’« addiction française à la dépense publique », et nous avons eu le « quoi qu’il en coûte » macronien, pour que, in fine, le ministre de l’économie finisse par planter le dernier clou dans le cercueil du mythe du Mozart de la finance, en avouant que nous sommes finalement « à l’euro près ».