Je veux bien croire que dans un an ou deux les comptes seraient rétablis. Mais à quel prix ? Il n’y a plus de stratégie d’ensemble : chacun y va de son petit amendement, et des pans entiers du budget sont passés par pertes et profits pour financer les quelques dépenses consenties au profit de votre électorat. C’est cela que vous appelez un État fort, au rendez-vous des défis du siècle ?
L’irresponsabilité coûte cher, surtout quand elle préside aux décisions de toute une famille politique.