Cette proposition de résolution nous satisfait tout à fait, dans la mesure où le sport fait partie intégrante des prérogatives de la commission de la culture : nous travaillons fréquemment sur ce sujet, surtout en cette période d’événements sportifs internationaux organisés par la France, au premier rang desquels il faut citer la Coupe du monde de rugby, qui s’est achevée il y a peu, et les prochains jeux Olympiques et Paralympiques.
Après cet ajout, le champ de compétences effectif de la commission sera désormais presque entièrement couvert. Il manquera néanmoins encore une compétence, laquelle est essentielle à nos yeux. En tant que sénateur socialiste et rapporteur pour avis des crédits du programme 163 « Jeunesse et vie associative », je regrette que le secteur de la vie associative ne soit pas intégré dans l’intitulé de notre commission.
En effet, ce secteur occupe 13 millions de bénévoles et 1, 8 million de salariés, au sein de près de 1, 5 million d’associations relevant des secteurs les plus divers : sport, culture, arts du spectacle, loisirs, divertissement, vie sociale, défense des droits, des causes et des intérêts, action sociale, humanitaire, médicale et caritative, etc.
Cette activité associative, parallèle au système économique, constitue souvent le fondement de la vie sociale locale et permet de rassembler des personnes parfois isolées, en cherchant à atteindre ces objectifs partagés : favoriser les relations sociales et intervenir auprès de nos concitoyens les plus fragiles.
Le secteur associatif étant au service du bien commun et de l’action publique et participant au développement d’une société plus fraternelle et solidaire, le Sénat s’honorerait en indiquant, dans l’intitulé de l’une de ses commissions, que ledit secteur fait partie de ses préoccupations et de ses priorités.