Je suis factuelle : l'accord prévoit une sortie des énergies fossiles, du pétrole, du gaz et du charbon. Par ailleurs, il fixe des dates, la sortie devant s'effectuer au rythme qui permet de respecter le scénario d'un réchauffement de 1, 5 degré. Il fixe également des objectifs : pic des émissions en 2025, baisse de 43 % des émissions en 2030 et neutralité carbone en 2050. Tout cela figure dans ce texte.
Ensuite, vous avez raison d'évoquer les financements. En la matière, la France a joué un rôle instrumental. Elle a d'abord permis d'obtenir un accord sur le fonds destiné à compenser les pertes et dommages et ainsi de rebâtir la confiance avec les pays du Sud. Elle a ensuite porté le pacte de Paris pour le peuple et la planète, notamment son volet relatif aux financements innovants.
Comment, au-delà des financements publics des pays développés, élargir la base des donateurs ? Comment trouver d'autres financements ? Je pense à la taxation internationale, à la réforme de la Banque mondiale, qui est engagée, à celle des banques multilatérales de développement. Toutes ces réformes figurent aujourd'hui dans le texte, mais ne sont pas opérationnelles. Notre objectif est clairement de les mettre en œuvre.
Je vous confirme que nous sommes non seulement fortement engagés dans les groupes de travail, mais aussi que nous sommes à l'avant-garde en ce qui concerne ces différents dispositifs de financement. §