Vous défendez l'indéfendable, monsieur le ministre.
Il y a bien confusion des genres, voire conflit d'intérêts. M. O n'a pas déclaré ses investissements au sein de Mistral AI auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, qui l'avait déjà mis en garde ne pas se faire embaucher par Atos ou toute autre société technologique.
Les faits reprochés sont suffisamment sérieux pour que M. O ait été épinglé par le commissaire européen Thierry Breton, qui a déclaré que la startup Mistral AI défendait tout sauf l'intérêt général !
Allez-vous donc assainir la situation ou laisser M. O continuer, comme il le faisait déjà lorsqu'il était ministre, à promouvoir les intérêts des acteurs extraeuropéens avant ceux de nos propres entreprises ?
Le meilleur exemple en est l'apologie de Microsoft, choisi pour la gestion de la plateforme de nos données de santé. Alors que l'Artificial Intelligence Act est en train d'être finalisé, prendrez-vous vos distances, monsieur le ministre, avec M. O ? Vous porterez-vous garant jusqu'au bout du juste équilibre entre soutien à l'innovation et respect de nos fondamentaux ?
Le secteur de la création et des médias notamment, très inquiet comme nous tous sur ces travées, compte sur vous. §