Madame la Première ministre, monsieur le ministre, je pense que vous êtes victimes de deux choses : d’une part, de la verticalité du pouvoir qu’a imposée le Président de la République dès son arrivée ; d’autre part, du fait que, ayant enjambé l’élection présidentielle, il vous laisse sans cap, voire sans boussole.
C’est ce qui explique que vous soyez parfois obligés, pour les textes les plus compliqués, comme celui que nous avons examiné hier, de chercher une majorité, de consolider votre gouvernement et de préserver vos ministres.
Nous avons très honnêtement le sentiment que c’est la pagaille dans le Gouvernement et dans cette famille politique.