Vous l'avez souligné, le programme est très ambitieux au regard du temps qui reste à la Commission actuellement en place. Je reviendrai sur trois points.
Le premier concerne la corruption au sein de l'Union européenne. Dans l'alinéa correspondant, nous « remercions » la Commission pour sa proposition de future directive sur ce sujet. Peut-on en connaître la teneur ? Le sujet est éminemment grave, sachant que la corruption participe à la défiance vis-à-vis de nos institutions européennes. Doit-on se contenter de cette proposition ? Quels sont les moyens d'action à la disposition du Parlement français ?
Mon deuxième point porte sur la disparition de la langue française et, par conséquent, la discrimination d'un certain nombre de candidats au prétexte qu'ils ne sont pas bilingues. Que peut-on espérer des recours que vous avez évoqués ?
Mon troisième point concerne l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex). Le texte est plutôt bien formulé, mais ne peut-on pas accentuer la nécessité, pour le Parlement, d'être plus impliqué et consulté sur ce point ? Nous avions déjà exprimé ce souhait l'année dernière. Que s'est-il passé entre 2022 et aujourd'hui ?