Madame la sénatrice, votre région est, d'une certaine façon, un front de colonisation – je le dis sous le contrôle du président Longeot. Des élevages qui n'étaient pas du tout concernés par cette problématique sont désormais touchés. C'est pourquoi nous avons soulevé dans le plan Loup la question de la non-protégeabilité de certains espaces.
Je me suis rendu récemment chez un éleveur du Doubs dont le troupeau avait été victime d'une attaque dans la nuit : avec des parcelles de 1 000 ou 2 000 mètres carrés, parce que l'usage est de faire des lots, il m'apparaissait évident que ni la présence de patous ni l'installation de clôtures ne pourraient protéger ces espaces, sauf à arracher des haies, ce qui serait original et iconoclaste. Il convient, à mon sens, de mettre fin à ce genre de pratiques, qui sont susceptibles d'agacer, et de tenir compte du parcellaire.