Intervention de Guillaume Gontard

Réunion du 16 janvier 2024 à 14h30
Face à la prédation du loup comment assurer l'avenir du pastoralisme — Débat interactif

Photo de Guillaume GontardGuillaume Gontard :

Le dernier plan Loup, œuvre de Nicolas Hulot, semble avoir plutôt bien fonctionné : il a favorisé l'indispensable cohabitation entre le loup et les activités humaines et a surtout permis de redynamiser l'élevage ovin et le pastoralisme. Pourquoi ne pas en avoir dressé le bilan ?

Essayons tout de même. Selon la Mutualité sociale agricole (MSA), le secteur ovin est l'un des secteurs agricoles où le renouvellement des exploitations est le plus important : de l'ordre de 90 %, alors qu'il n'est que de 50 % pour l'élevage bovin – il atteint parfois 150 % dans certains territoires. Les départements où l'élevage ovin diminue, – la Haute-Vienne, l'Allier, le Lot – ne sont d'ailleurs pas ceux où la présence du loup est importante.

En proposant un plan Loup axé sur la seule facilitation des tirs, vous avez donc réussi l'exploit, monsieur le ministre, de réunir contre vous les éleveurs et les associations environnementales ! §

Certes, le retour de ce prédateur constitue une contrainte réelle pour les éleveurs, mais ils y font résolument face. Plutôt que de vous battre à Bruxelles pour un – inutile ! – déclassement du statut de protection du loup, …

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