Comme vous le savez, monsieur le ministre, les centres sociaux associatifs sont des structures de proximité importantes pour la cohésion de nos territoires. Ils créent et nourrissent le lien social, mettent en œuvre des politiques publiques, participent à l'amélioration des conditions de vie, proposent des activités sociales, culturelles et familiales et contribuent à l'attractivité de nos territoires.
Dans le Cantal, près de 8 000 usagers sont ainsi accueillis dans des centres animés par plus de 125 associations et employant 400 salariés permanents.
Depuis le 1er janvier 2024, la convention collective nationale des acteurs du lien social et familial, dite convention Alifsa, à laquelle sont rattachés les centres sociaux associatifs, a évolué dans le sens d'une amélioration de la reconnaissance des métiers de l'animation.
Si cet avenant était nécessaire, il entraîne une hausse significative de la masse salariale qui s'ajoute à l'inflation actuelle et qui aura des répercussions notables sur les budgets de ces structures.
Cette augmentation fait peser des interrogations sur l'avenir même de ces centres sociaux associatifs. Des choix risquent d'être faits, au détriment des habitants de nos territoires, et, au final, peut-être même des salariés, faute de moyens.
Monsieur le ministre, avez-vous prévu des soutiens financiers supplémentaires afin de pallier la hausse de la masse salariale par la convention collective Alifsa pour ces centres sociaux associatifs ? Si tel n'est pas le cas, envisagez-vous de proposer une autre forme d'accompagnement pour permettre à ces structures d'assurer leurs missions, sachant que les collectivités territoriales ne peuvent pour leur part aller au-delà de la large contribution qu'elles leur allouent déjà ?