Il faut que les mesures soient acceptables pour les habitants, lesquels ne doivent pas avoir le sentiment d’en revenir au combat qui a été, pendant des millénaires, celui des éleveurs. Nous devons être vigilants sur ce point et trouver le bon équilibre. C’est tout le sens du plan Loup.
La recherche permettra peut-être de trouver des solutions alternatives, afin d’effaroucher ou d’éloigner les loups, même si, pour l’instant, celles-ci n’existent pas. On peut aussi réfléchir à la manière de mieux former les chiens.
Enfin, vous m’avez interrogé sur les moyens consacrés à la protection des élevages. L’enveloppe prévue est de 40 millions d’euros environ – ce sont des crédits relevant de la politique agricole commune (PAC) – et sert simplement à acheter des patous, à les nourrir et à installer des clôtures. L’indemnisation, elle, relève du ministère de l’environnement et s’élève à 5 millions d’euros…